Prépartion de la salle a manger pour le baptème

Messages : 13 Date d'inscription : 06/05/2010

Ce matin Anne avait averti Faustin que le baptême de T. aurait lieu au chalet, il avait rien su de plus mais une vague idée qu'ils allaient recevoir a l'issue du baptême.
Alors le jeune homme après avoir préparer la chambre pour la sœur de son patron se dirigea vers la salle a manger, le lieu était pas ouvert depuis longtemps? Faustin pensa qu'il allait avoir du travail mais cela ne l'effrayait pas, il ouvrit les fenêtres pour aérer la pièce.

Pendant ce temps il fit plusieurs aller retour entre l'endroit ou était stocké le bois et la salle a manger .....

Admin Messages : 640 Date d'inscription : 02/07/2008

Anne revint de la chapelle en courant pour expliquer a Fautin ce qu'il avait a faire

- Faustin tu trouveras dans la réserve tout la nourriture prévue pour cette fête, je ne pourrai pas t'aider la cérémonie va commencer, mais je sais que tu feras tout comme il faut!!! allez je te laisse

Messages : 13 Date d'inscription : 06/05/2010

Faustin vit une tornade entrer lui dire

- Faustin tu trouveras dans la réserve tout la nourriture prévue pour cette fête, je ne pourrai pas t'aider la cérémonie va commencer, mais je sais que tu feras tout comme il faut!!! allez je te laisse

Puis repartir dans la foulée si ne l'avait pas bien connu il aurait pu être étonné, mais de la part d4anne cela le fit sourire, il finit d'allumer la cheminée, et partit a la réserve revint avec les plats préparés par Anne et Françoise et les installa sur une grand table

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Puis se fut le tour de la boisson

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Enfin il put installer les tables et les chaises

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Travaillant une partie de la matinée il regarda le résultat et fut pas mécontent de son travail

Admin Messages : 640 Date d'inscription : 02/07/2008

Anne vint voir si les tables avaient été disposé comme elle le souhaitait, elle fit le tour de la pièce et voyant Faustin elle alla vers lui

- Merci pour ce travail, mais tu restes avec nous, si non T. ne sera pas content

Dernière édition par coccygrue le Ven 03 Fév 2012, 8:55 pm, édité 1 fois

C'est pitoyable, impardonnable, honteuse que Coccy redescendant de la sapinière avec Verna, passa le seuil de la salle à manger.
Elle releva son visage vers son frère. Alors d'un coup d'un seul, absorbant le regard de celui qui était devenu son tuteur, elle lut la détresse dans ses yeux...

La culpabilité l'envahit d'un coup. Elle n'était qu'une sale petite égoïste, faisait fi de tout ce qui l'entourait, orgueilleuse, prétentieuse, arrogante...elle avait fait du mal à Verna en doutant de sa confiance, du mal à Anne qui n'avait cessé de la réconforter hier et du mal à son grand frère...ne lui ayant même pas accordé une parole, même pas félicité, même pas confié...lui qui l'avait recueillie en sa demeure...

Passant de l'un à l'autre de ses yeux, elle se jeta aux genoux de son frère, enroula ses petits bras menus autour de ses genoux et refoulant ses larmes supplia.

- Tristan pardon, pardon pour le mal que je t'ai fait, pardon à Anne, pardon à vous tous, pardon à Verna...
Tristan je n'ai regardé que moi, je ne suis digne d'aucune compassion, aucune excuse...mais je n'ai que vous. Oui j'ai failli à mes principes, à mes convictions profondes...un moment de détresse pas plus que cela...mais je vous aime...tous ! J'ai compris la leçon, c'est vous tous qui me l'avez donné... Verna pour l'amour qu'elle m'a démontré et que je ne suis même pas digne de recevoir, et vous tous...Anne Tristan, Claude, Faustin, avais-je donc besoin que l'on me prouve que vous m'aimiez ? Je suis donc tombée si bas que cela ? Je voyais le monde tel que je voulais le voir, pas comme vous, vous le considérez...suffit pas de comprendre et de penser que tout nous est acquis, c'est la leçon que je retiens en ce jour. Ce que vous tous m'avez offert c'est ce personnellement impliquant, cette intensité d'amour que je me suis empêchée de regarder et que vous me donniez.
Je suis bien peu de chose en vérité...puissiez-vous un jour me pardonner.

Se relevant elle baissa la tête devant Tristan et Verna...effroyablement stupide...c'est tout ce qu'elle était ; passa un revers de manche sur son visage, puis reprit les couverts que Faustin tenait en main, débarassant une table qu'elle ne voulait point vide.

- Laisse Faustin...je préparerai tout...essayons de joindre nos coeurs ensemble, une famille c'est beaucoup...

Elle regarda Verna, l'implora du regard.

- Verna tu es de chez nous...et bien plus que moi ma douce...tu aurais pu naître Ormerach ou Masselet...tu es Toi et n'en doute pas, Anne et Tristan sont très fiers de t'avoir.

Dernière édition par clarrissia le Ven 03 Fév 2012, 10:39 pm, édité 2 fois

Finalement Clarri décida qu'un petit encas avant de repartir à Lyon ne lui ferait pas de mal.
Elle rebroussa chemin et pénétra dans la grande salle lumineuse du chalet. L'ambiance semblait morose. Contraste saisissant entre la joie rayonnante de Tristan lors de son intronisation et le détresse qui semblait l'envahir.
Elle jeta un regard à l'assemblée, puis toussotant tenta de faire diversion.

- Ah Coccy...et bien si je ne serais pas venue à toi, j'aurais pu faire mon deuil de t'avoir salué hein...
Et cette jolie jeune fille...hmmm laisse-moi deviner, ne serait-ce pas Verna ? Charmante en tout cas...mes félicitations Coccy.

Anne ma chérie, mon Dieu que de vctuailles...et bien qu'attendons-nous pour passer à table hein ?
Tiens, j'en ai une bien bonne à vous raconter.

Figurez-vous qu'un jour j'étais chez une amie à Lyon dans son imprimerie qui enluminure des vies de Saints Aristotéliciens. Une bigote se pointe pour acheter la vie de Sainte Boulasse vierge et martyre. Oui je dis bigote parce-que c'est le genre de personnes qui me fait vomir ; bref.
M'aperçevant elle prend mon amie à part et chuchote à voix assez basse pour être haute... "c'est la nouvelle diaconesse de Saint-Claude qui exécute des messes étranges ?"
L'imprimeuse grimace,obligée d'admettre qu'en effet...commerce oblige voyez-vous ? avec l'air de s'excuser que je sois là comme une crotte sur un paillasson.
Ben moi j'ai souri à la Dame et je lui ai dit :

- Je t'aime enfant du Très-Haut...

Vous l'auriez-vu décarrer la fille en panne d'oraison.
Ouais je sais bien que j'agace les dents comme un bout de glace dans la culotte à certains. Mais faut avoir le courage d'accepter qu'on ne soient pas tous très proches.
Moi je pense à ceux qui m'aiment, que je m'entends bien avec eux, complices d'esprit. On sait des choses que les pisse-chagrin ignoreront toujours. On peut pas blamer la Vertu après tout...

Elle s'asseoit et commence à extirper une cuisse de canard.

- Ben alors...je vous attends ! A table !

Admin Messages : 640 Date d'inscription : 02/07/2008

Anne fut surprise en voyant jolie sœur entrer mais ne le montra nullement elle alla vers elle puis l'a prit dans ses bras

- Ma chatte je ne peux pas te dire ma douce, alors chatte te vas très bien, tu montres et sort tes griffes mais e les plantent pas, oui tu m'a beaucoup peiné pas pour moi mais pour ton frangin, il tient énormément a sa sœurette !!!!

Puis ce fut la Diaconesse Clarri, l'amie depuis son arrivée après le décès de sa maman Anna, Anne se dirigea vers elle :

- Tu as bien fais de venir manger un morceau, tu seras toujours la bienvenue dans notre chalet, mais tu as raison a table; nous serons en petit comité, mais mieux vaut peu de personne sincères que beaucoup qui viennent que pour voir

Anne prit une assiette et alla se servir .

Messages : 15 Date d'inscription : 26/01/2012

Elle mit un doigt sur sa bouche quand elle lui parla

Allez ma Cha... ah ben non, me suis fait piquer mon mot hihi, aller mon cœur, c'est finit...!

Elle vit la diaconesse qui s'adressa à sa blonde

Heu...oui, c'est moi Verna, enchantée, j'ai beaucoup entendu parler de vous de mon coté

Elle lui sourit et entraina Coccy à table

Allez ma princesse, on vas manger un bout ça te fera de bien, voila assied toi là, je me met à coté

Elle resta tout de même debout pour faire le service, autant servir à quelque chose de temps en temps.

Ben.....Qui veut quoi ?

Ça avait résonné dans toute la salle, mais au moins, elle avait réussi à capter l'attention de tous le monde.

Messages : 582 Date d'inscription : 15/09/2010

Tristan prit un beau morceau de saucisse que lui tendait Verna .

Puis il se servit un grand verre d'eau fraîche , qui était absolument imbuvable , comme d'habitude , donc il alla attaquer le fut de bière de l'ami Exo .

Il revint vers Clarri , il voulait la remercier :

Tu sais Clarri , se faire guider vers l'esprit de Dieu est une chose très belle , mais se faire guider par un de ses anges , n'a pas de prix . je sais que tu as le glaive des anges , et je m'en suis pris un coup du la tête qui a failli m'étouffer . mais je sais aussi que tu me montres la voie de dieu .

Quant à toi Coccy , je ne peux te pardonner , car je ne peux t'en vouloir . La seule chose que tu aies faite , c'est contre toi que cela était tourné . Je n'ai juste ressenti qu'une immense tristesse , un sentiment de gâchis , l'impression qu'une partie de moi allait partir . Et surtout , me dire que j'vais commis grande faute de ne pas avoir été le grand frère protecteur , puisque dans ta détresse la plus grande , tu ne faisais pas appel à moi . C'est onc moi qui te demande , non pas pardon , car je suis impardonable , mais pitié , pour ce frère absent .

Par contre , et là , le frère va se faire présent , je me permets de te faire remaqrquer que tu es Tribun . Et ce titre n'ets pas rien . Il résulte de la confiance que nous mettons en toi , de l'espoir de te voir prendre en main la destinée de notre ville . Tu as une charge mais bien plus que cela : une obligation !

Outre le fait que laisser notre ville orpheline de son tribun , je me permets aussi de te faire remarquer que Tribun est un poste de chaque instant , et que son rôle est d'accueillir les nouveaux , qu'ils soient de St Claude ou d'ailleurs . hier soir en taverne , une dame Lambda est arrivée , c'atait à toi de l'accueillir au lieu de bisouiller Verna . Ensuite , Renaldus est arrivé avec sa compagne ... mais tu avais émigré comme ces grands oiseaux de passage vers une autre taverne . C'est regrettable .

Ne prends pas mal ces remarques , ce sont celles d'un grand frère qui voit en sa petite soeur quelque chose de beau , de grand , et de vivant comme une éclaboussure d'eau fraiche .

Puis , se retournant vers Clarri :

A propos d'eau fraiche , vous faites jamais chauffer l'eau avant d'y étouffer vos baptisés ?

Admin Messages : 640 Date d'inscription : 02/07/2008

Anne un peu étonnée regardait sa famille T. venait de parler a sa sœur mais aucune réponse de sa part, aussi Anne commençait a saturer s'en était trop, elle prit sur elle une nouvelle fois et s'assit avec une bonne assiette de charcutailles un verre de vin blanc et piqua d'un coup de fourchette rageur dans une saucisse, marmonnant

- Venez manger si non je sens que je vais hurler de rage

Messages : 6 Date d'inscription : 31/01/2012

Hersende avait suivi le groupe dans la salle, un peu en retrait, ne connaissant guère la plupart des personnes présentes et ne voulant pas s'immiscer dans une discussion privée.

Elle s'approcha d'Anne et de son filleul :

Je vais enfin pouvoir vous dire convenablement bonjour. Tristan, vous voilà enfant d'Aristote, mes félicitations! Pourriez-vous me présenter aux autres convives, je vous prie?

Messages : 582 Date d'inscription : 15/09/2010

Tristan était très intimidé . Recevoir quelqu'un de si prestigieux dasn si modeste chalet ....

Et bien , Maj..rraine , je vous présente tout d'abord Clarrissia , diaconnesse de Saint Claude , et surtout amie la plus proche de nous Anne et moi . Elle a cette finesse intellectuelle , ce piment doux , des gens qui ont un cerveau qui ne se trouve pas dans le muscle biceps , à défaut de ne pas se trouver dans un autre muscle qui n'en est pas un ...

Et notre fils Claude , le bâton de mes vieux jours , né en Provence dont il rayonne le soleil .

Ensuite , voici Coccygrue , ma soeur , le plus beau cadeau qui m'ait été amené ces derniers temps , quand elle est venue me retrouver . Eelle a hérité du côté masselet d'une langue bien pendue , d'un caractère violent mais chaleureux , d'une susceptibilité et d'un goût de la polémique . la vraie soeur de son frère ou vice versa ... Comme on dit "les chats ne font pas des chiens" n'est-ce pas !

Et Verna , son amie , qui partage sa vie , et égaie notre maison .

Admin Messages : 640 Date d'inscription : 02/07/2008

Anne eut un sursaut en écoutant parler la marraine de T. elle se leva d'un bon la fourchette a la main, puis réfléchissante la posa sur le bord de son assiette ...elle plongea dans une profonde révérence.

- Majesté merci d'avoir accepter de venir partager notre modeste repas . T vous a présenté notre famille qui n'est pas trop conventionnelle, mais qui nous ressemble.

Puis se relevant elle présenta une chaise .

- Si vous voulez vous donner la peine de vous assoir

Messages : 58 Date d'inscription : 17/11/2010 Localisation : sur les routes

Blanca avait voulu suivre ses amis dans la salle de réception dans un premier temps, mais avait trouvé la porte fermée. C'est vrai que depuis sa grossesse elle marchait plus lentement, faisait des pauses. Mais elle ne pensait pas être lente au point d'arriver et se retrouver face à une porte fermée. Surtout pas sachant l'amitié qui la liait avec Tristan depuis de nombreux mois et mêmes années désormais.

Toutefois elle se donna quelques minutes pour reprendre son souffle avant d'essayer de pousser à nouveau la porte et là oh miracle! celle-ci s'ouvrit sans peine cette fois-ci.

Elle entra dans la salle, joliment décorée pour l'occasion, et alla remettre le cadeau qu'elle avait apporté à Tristan pour l'occasion. Il aurait été dommage qu'elle n'en eût pas eu l'occasion. Profitant d'un moment de répit dans les conversations animées, elle alla vers le nouveau baptisé pour le féliciter encore une fois.

Tristan, voici une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que je souhaitais t'offrir pour marquer cette journée si importante pour toi. J'espère que cela te plaira.

Elle lui tendit un mantel qu'elle avait brodé elle même, du temps où elle travaillait encore à l'échoppe avec Dydie et Tita. Dernier vestige d'un temps qui semblait bien lointain désormais.

Puis s'approchant d'Anne, maîtresse de maison oh combien dévouée:

Voici également un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] rapporté de mes voyages. J'espère qu'il te plaira.

Messages : 16 Date d'inscription : 18/06/2011

Claude se tenait sagement en retrait quand maman avait sa tête des mauvais jours le mieux était de se tenir a carreaux et de se faire oublier, il avait faim pourtant mais n'oser lever le petit doigt .

Puis la marraine de papounet entra, il lui présenta la famille, Claude ouvrit des grands yeux en voyant sa maman plonger dans une révérence, il manqua de pouffer le rire s'arrêta au bord des lèvre, il esquissa juste un sourire.

Enfin la porte s'ouvrit et Blanca se montra le ventre en avant, il vint a elle d'un pas vif

- Blanca dis moi Lupin est avec toi, j'ai des têtards on va bien s'amuser tous les deux

Messages : 15 Date d'inscription : 26/01/2012

Verna était soufflée par les paroles de T quand la marraine entra, tout le monde se leva.
La blonde suivit le mouvement et fit une révérence bien basse.
Elle fit un grand sourire.

Enchantée... Majesté...

Qu'est ce qu'il faut dire dans ses cas là... la blonde n'en avait aucunes idée et continua d'observer autour d'elle savoir c e qu'il fallait qu'elle fasse.

Messages : 58 Date d'inscription : 17/11/2010 Localisation : sur les routes

Blanca dis moi Lupin est avec toi, j'ai des têtards on va bien s'amuser tous les deux.

Elle lui sourit tandis que le petit Claude s'avançait vers elle.

Bonjour p'tit Claude! Qu'est-ce que tu as grandi dis donc! Hé bien Lupin n'est pas avec nous, malheureusement. Il se trouve en Bretagne avec sa tatie Hermine. Mais il m'a dit de bien te saluer et de te dire qu'il collectionne les vers de terre maintenant.

Tiens, j'ai un cadeau pour toi aussi, mon biquet.

Elle chercha dans son sac et en tira une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'elle donna à Claude.

Lupin en a une aussi et il s'entraîne dur pour tirer avec. Mais fais bien attention quand tu l'utilises hein? Fais en sorte de ne pas blesser quelqu'un ou toi-même.

Elle l'ébouriffa et le laissa aller essayer son nouveau cadeau.

Messages : 6 Date d'inscription : 31/01/2012

Hersende avait repéré désormais toute la famille. Elle releva et embrassa sans façons Anne, qu'elle n'avait pas eu le temps de saluer réellement lors de son arrivée, puisqu'elle était en retard.

Puis elle regarda Claude et lui dit :

Je vous ai rapporté à tous un petit arrière-goût de Provence. Tiens, à toi l'honneur d'ouvrir le paquet!

Et elle mit dans les mains du garçonnet une boîte de calissons... d'Avignon et non d'Aix!

Coccygrue, dit-elle à la soeur de Tristan, je suis enchantée de faire votre connaissance. Véréna, je vous en prie, ne nous embarrassons pas de protocole. Je suis ici en tant qu'amie de Tristan et Anne.

Madame, poursuivit-elle devant celle qui venait d'entrer.

Messages : 4 Date d'inscription : 02/02/2012

Remontée, essoufflée exténuée, affamée, foutus montagnes que de vallées et de cimes.
Trouvé le lieu éternelle galère. Lumières, bruits, cliquetis de couverts et des voix.
Me voila rendue.
Le lapin d'Alice se retrouve comme d'habitude late...
Un sourire espiègle et le cœur finalement en fête. Un pas chassé entrainant un autre.
ehh ben vous voila enfin...
Diantre qu'elle a de l’audace dans sa gêne.
Trépigne d'un pied sur l'autre pour saluer le tout mouillé , son éternelle présent et la jolie blonde qui tente d'apprivoiser le petit a coup de friandise pour grand.

Salutations à tous, Vero de Beausoleil.. fadate et grande marcheuse!

Messages : 4 Date d'inscription : 27/01/2012

Déos que la cérémonie lui avait plu.
Et pourtant, pourtant elle avait faillit s'écrier à plusieurs reprises qu'il s'agissait d'infamies....

Et elle était restée un moment sur le banc, à méditer, à réfléchir, sur le monde,
la destinée des gens, leurs choix, leurs vies, leurs joies et leurs tristesses.

Pourtant peu encline à réfléchir sur ces choses là, car la vie elle préférait maintes fois la vivre plutôt que la penser,
elle avait ressenti très fort l'amour pour le Très Haut qu'éprouvait Tristan.
Rarement elle avait vu un tel engagement, une telle communion, sans haine, juste de l'Amour avec un grand A.

Puis elle s'était rendue compte que... et bien que les portes de la chapelle se trouvaient fermées.
Elle avait appelé d'un petit Hohé il y a quelqu'un ? Nulle réponse en écho, juste la bise froide qui s'infiltrait par les interstices des vantaux.

Une fois l'allée remontée, elle prit le chemin de la sacristie, chercha la porte qui menait dehors, en souleva la barre, tira la chevillette et la bobinette chût.

Elle refit le chemin jusqu'au chalet, en suivant le chemin des traces de pas laissées par les invités, toqua doucement à la grande porte et attendit qu'un serviteur la lui ouvre.
Enfin elle s'engouffra au chaud, posa sa capeline sur un dossier de chaise, remercia l'homme qui l'invita à le suivre à la salle à manger où fusaient les voix des convives...

Une halte sur le seuil, confuse d'arriver en retard...

- Pardonnez-moi... j'étais en... hum... enfin je m'étais un peu perdue dans la réflexion...

Elle s'avança un peu, sourit doucement à Véro, Coccy, Anne, Tristan, Verna, Blanca, Hersende, la diaconesse, le petit Claude...

- Tristan... je voulais te dire... tu m'as profondément émue... oui oui... malgré tout... ton amour pour notre Créateur est sincère... sans arrière pensée...

Après avoir farfouillé dans son escarcelle, en sortit deux petites boites...

- Tristan, Anne... pour marquer ce grand jour, et pour que votre mantel ou votre cape vous tienne à l'abri des froidures... tenez...

Elle tendit à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] puis à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un petit coffret...

- C'est un symbole de pureté et d'amour, chose qui conviennent parfaitement à ce que tu viens de vivre Tristan...

Messages : 582 Date d'inscription : 15/09/2010

Elles étaient venues , ces amies incontournables , toutes , dames de caractère et de grand esprit . Blanca et ses cadeaux plein de délicatesse pour sa femme , Claude et lui , simplicité d'Hersende , et la dame de Beausoleil qui était venue , essoufllée, la mèche en bataille , l'oeil posé sur la collection de coucous helvètes qui conspuent les retards et chantent les retrouvailles .

Tristan lui sourit :
Tous ceux qui errent ne sont pas perdus ....

Cameliane arriva , enfin , pensive . Que dire ?

Tristan aussi était très pensif . La santé de Anne l'inquiétait .

Merci , ce cadeau doit il se comprendre en "je fleurirai là où je serai portée" ? Tristan fit un grand sourire à cameliane , en la remerciant .

Votre plus beau cadeau est votre présence , amis !

Messages : 4 Date d'inscription : 29/01/2012 Localisation : Genève

Arriver ... en retard, encore.

Avec un panier de saucisses fraiches. Des saucisses de mouton aux épices.

Bon, c'était idiot comme idée.

Du coup, j'avais tenté de trouver de quoi agrémenter la chose. Mais ... et bien, en cette saison, pas de fleur. Ni de fruit. Et un lapin en tenue hivernale n'eût pas amélioré la chose.

Donc ... j'étais en retard, pour trouver un présent convenable.

Tristan n'en aurait cure, je le savais, préférant certainement mille fois ... un sourire ou une présence à un présent somptueux.

Mais, bon, je ne voulais pas arriver les mains vides. Ou avec seulement des saucisses épicées, même si des meilleurs moutons.

Pas question d'aller bien loin. Et la seule chose que j'avais ici était la selle que j'avais portée durant tout ce trajet, et mon vieux Bucéphale.

Il avait l'air ... fatigué. Le fait que je lui préfère des dromadaires pour mener la caravanes des Fadamages vers Marseille, par les méandres de la route, l'avait rendu ... l'avait blessé, je crois. Beaucoup.

Il se considérait comme le Bucéphale de la Légende, ou de l'histoire, avec les ailes de Pégase, l'attention de Veillantin, l'intrépidité d'un Bayard, et certainement le coup de dent des juments de Diomède, mais, surtout, un panache à nul autre pareil.

Nous nous étions rencontré à la caserne des Phénix, à Marseille. Il était cheval de bât, réchappé du clos d’équarrissage par fourberie et subterfuge. Un cheval pouvait-il mentir sur son âge ? Enfin, il s'était retrouvé affublé d'un fifre, à transporter des charges là où il eût voulu la mener. Puis nous nous sommes trouvés. Ou lui m'avait trouvé, piaffant, méprisant mes errements, trouvant un passage pour me mener, messager d'un jour, à travers des sentiers improbables. Compagnon de guerre et d'infortune. Il eût voulu m'y voir avec plus de plumes sans doute. Il fût bien aise de me voir devenir diplomate et pouvoir me mener partout dans les plus beaux palais d'ambassades, se donnant en spectacle à tel point que je n'étais pas tout à fait sûr de qui était vraiment l'envoyé plénipotentiaire de Provence.

Je le bouchonnai vivement. Il tremblait, mais apprécia la caresse vigoureuse. Un cheval pouvait-il avoir des tiques ainsi en hivers ? Sans doute ...

Il était un peu plus pelé sur les côtés. Je parvins tout de même à trouver assez de crin pour lui faire une belle tresse, fine, mais élégante.

Il me fourra le nez sous le bras, souffla.

La fête allait commencer.

J'avais toujours mon panier de saucisses.

...

Et mon cheval.

...

Je lui flattai l'encolure, puis le pris par la longe et le menai vers le chalet.

Saluer l'assemblée, Tristan, ma Vero, Camy, Anne, Hersende ... tous ... avec un sourire incertain.

Puis ...

Tristan. Voilà, je ... j'aimerais ... enfin, je t'ai apporté des saucisses. Et ... un compagnon de route.

Dieu est quelqu'un qu'on cherche toujours un peu. Parfois trop. Bucéphale a cet art de remettre les choses à leur juste place : lui, et le reste du monde.

Il m'a beaucoup appris.

Je ne serai sans doute plus grand ambassadeur de quelque part. Et c'est très bien ainsi : je ne me suis jamais senti très grand.

J'aimerais vous donner l'un à l'autre. Je pense que vous pourrez vivre des moments ... instructifs ensemble.

Enfin, si vous voulez bien, tous les deux.

Messages : 582 Date d'inscription : 15/09/2010

Voir son ami Iskander arriver , lui l'ami si délicat , summum de la finesse , délicatesse personnifiée . Celui là est doux comme une plume , ses pensées sont une palette de pastels et ses actes touches de peintre sur sa toile . Il arrive , réservé mais pas timide , tenant d'une main un panier de saucisses , une selle sur le dos , et un cheval hilare de l'autre main .....

Des Saucisses ??????

Ses saucisses ... pas n'importe quoi ! Des saucisses tirées des entrailles de ses ouailles , de la viande de ses mères brebis , d'épices soigneusement sélectionnées sur les marchés de provence ...

Mais quel en est le message , car bien entendu , en chaque acte , Tristan voit un message , un sens caché des choses : Objets inanimés vous avez donc une âme ....

La saucisse , est elle destinée a être utilisée , un soir d'été , avec els amis regroupés autour d'un immense feude bois , piquée au bout d'une perche , pour griller lentement ttandis que l'on boit la bière rafraichissante ? mais ce n'est pas l'été ....

L'hiver , oui bie sûr , lorsque fondant sur la choucroute , elle vient en garnissage du plat que l'on dévore dans la chaleur des amis réunis ... A ce sujet , Tristan a envie de dire que ce qui compte ce n'est pas ce qu'il y a autour du plat mais bien CEUX qui sont autour du plat ...

Ceci dit , la saucisse de mouton dans la choucroute ... et bien , il a jamais vu !!! Tradition helvète peut être ?

Helvète , mais c'est bien sûr ! Tristan se souvient maintenant de cet artiste de lausanne , qui avant l'incendie de la ville , avait fait un peu sensation , par ses images un peu .... disons .... à contre courant . tristan se souvient de son nom , il se nommait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .... Gross saucisse .... Tristan a un sourire ....

Merci Isk

Ton fidèle Bucéphale , oui , j'aimerais le lâcher dans nos vertes prairies sanclaudiennes , S'il accepte , je lui garantis repos , ballades poétiques ou charges homériques . Il est vieux ? est il sage ? Le summum de la sagesse n'est ce pas de ne pas trop l'être ?

Il rira , je te le promets ,et si je m'envole un peu dans mes folies , ses quatre sabots me maintiendront bien à terre .

Tristan flatte le cheval , caresse les lèvres , sent un souffle chaud dans son cou .

Bucéphale , accepte tu d'être mon ami ?

Messages : 4 Date d'inscription : 29/01/2012 Localisation : Genève

Je vis Bucéphale me jeter un drôle de regard.

Puis à Tristan.

Je ne lui avais jamais demandé. Je devais être un peu goujat ... enfin, "on" nous avait mis ensemble à l'époque et je n'avais jamais vu la nécessité de lui demander. Et ...

Il regarda Tristan à nouveau. Puis il fit un truc étonnant. Il tapa trois fois du sabot sur le sol.

Je le regardai. Il me fit un clin d’œil.

Cela veut dire oui. D'habitudes, il y met beaucoup de fioritures. Mais ... je suppose que cela veut dire "oui". Ou "trois". Ou une invitation à lui donner des pommes.

Il me jeta un regard torve. Et je souris : J'avais gagné pour une fois, à son jeux d'énigmes !

Cela veut dire "oui", assurément.