Le silence

Jamais, non, jamais faillir.
Être comme on vous imagine ni plus et surtout pas moins.
La gifle reçût à bon escient. Les mots la glace encore plus profondément que le temps.
Touchée, engourdie. Anéantie.
Retrouver sa jeunesse et avec la lenteur de l'age, savoir qu'il est temps de l'irréparable, se prendre par la main et partir.
Tête basse et cristaux qui fusent de la perte, du mal engendré.

"Oui je le savais, oui je le ressens... oui je suis coupable au delà et il n'y a ni retour ni chemin de coté pour rejoindre la route."

Possible que ressentir encore à ce point, fait qu'il faut se défaire à coup fouet.
Hurler en dedans, se griffer pour rester debout. Assumer.
Un rire fuse sur l'illusion, rien assumer du tout, se prendre en pitié et sombrer.

L'idée du crayon et a nouveau le rire moquer.
"N’aggrave pas ton cas et file te cacher, tu ne vaux même pas le papier sur lequel tu voudrais t'attarder."

Laisse un parchemin vierge prendre feu , le regarder prendre mal, se tordre et dispenser une odeur de mort, prendre celui qu'elle lui avait préparer pour l'occasion et recommencer, la grimace, constat que les encres brulent mieux.

Partir....

Arrivée au fond de la vallée, ce baptême lui ayant rien appris de plus que ce qu'elle savait bien avant.

Memento mori...

lancer un cheval fou pour rattraper ce qui peut encore l'être . Se dire que des mots sont pour certains , mais elle , je la croyais venue et repartie .

Lui crier que non , rien contre elle ! Que les mots sont pour les absents , pour ceux qui n'ont rien dit , rien fait . Oubli fatal de l'amitié . Que elle , non , pas elle !

Lui dire : attends ... atttends !

Tombée bien bas pour mieux remonter, ainsi va la vie....

Le vent souffle et le regard s’éclaircit pour voir débouler, comprendre sans rien comprendre. Reprendre le chemin sans faire d'histoire, heureuse de s'être trompée d'autant, oups regret sans trop de remords pour l’icône parti en fumée.
Inutile de s'attarder et ascension vers des sommets plus chaud.
Autant d'émotion en si court laps de temps vont l'achever.
Il y a des ages pour tout.
Le laisser rejoindre au plus vite ses amis pendant quelle se recompose.

Il n'est pas de mots pour corriger les outrages , surtout quand on n'a pas voulu outrager . Un silence ? Non , juste prendre une main , l'amener vers la salle à manger , et lui dire :

Viens , appelle Isk et allons partager un repas !

Il est des poids de silence qui sont plus lourds que la plus lourde croix .

Seule les voix divines , ont le pouvoir d' élever l'âme vers la création, et lui en montrer toute l'étendue